(Extrait du programme de la fancy-fair du 04 mai 1996 – 50ème anniversaire de l’école)

Les « Cours Collectifs Singelijn », ancêtres de notre école, ont vu le jour dans le courant de l’année scolaire 1944-1945.

Vers la fin de la seconde guerre mondiale, Madame Jacqueline Singelijn, leur fondatrice, avait été amenée à donner des cours privés à quelques enfants habitant le quartier proche du Cinquantenaire et que leurs parents hésitaient à faire circuler dans un Bruxelles « occupé ».

Le nombre d’écoliers évoluant constamment, il devint nécessaire de trouver des locaux réservés exclusivement à l’enseignement. Le n° 49 de la rue des Aduatiques à Etterbeek fut ce premier « nid » sympathique et douillet, mais sans jardin, ce qui obligea les élèves de l’époque à prendre leurs temps de détente sur un terrain situé avenue de l’Armée. Les déplacements,  eux seuls, couvraient la majeure partie du temps de ces récréations ! Le secrétariat, quant à lui, avait élu domicile dans la salle de bains de l’immeuble. Un grand panneau de bois, posé sur la baignoire, faisait office de bureau !  Les cuisines caves accueillaient les quelques dîneurs de la maison (une trentaine maximum).

Dès sa création, cette école catholique libre, originale dans ses exigences pédagogiques et ses conceptions philosophiques, s’est voulue mixte et laïque, ce qui, à l’époque, était pour le moins « audacieux ».

Progressivement, le désir d’ouverture philosophique, cher à Madame Singelijn (devenue Madame Roex dans l’intervalle) aboutit à la création des cours de morale d’abord, de religion protestante ensuite, et enfin, de religion israélite.

A la rentrée de septembre 51, grande nouvelle : l’Ecole Singelijn, école privée jusqu’à cette date, devenait une école « adoptable », bénéficiant des subsides de l’Éducation Nationale de l’époque.

Les termes successifs d’école adoptable, école adoptée puis école libre subventionnée relèvent du jargon administratif bien plus que d’une modification structurale dans l’organisation de l’enseignement.

Les locaux de la rue des Aduatiques avaient été abandonnés au profit d’immeubles plus spacieux, situés aux alentours immédiats du Square Léopold II (avenue de Tervuren ; rue du Collège Saint-Michel) et qui répondaient cette fois aux normes exigées par les pouvoirs publics pour obtenir leur intervention dans le fonctionnement de l’école.

En 1967 enfin (les bâtiments loués étant voués à la démolition) Madame Roex-Singelijn, conseillée et aidée magistralement par ses conseils d’administration, décida de se lancer dans la grande aventure de la construction de nouveaux locaux, ceux-là même que nous occupons encore aujourd’hui.

Dernière modification le 13 décembre 2023 à 12:39.